Archive | novembre, 2013

La fondation Fontanet sous l’égide d’HEC

29 Nov

Xavier Fontanet crée sa Fondation sous l’égide de la Fondation HEC

 

Le 28 janvier 2013

Xavier Fontanet, ex-PDG d’Essilor, crée la Fondation Fontanet, sous l’égide de la Fondation HEC.

La Fondation Fontanet a pour objectif d’apporter un regard nouveau sur les entreprises et des mécanismes économiques à des publics du monde politique, syndicaliste, à des journalistes, des étudiants, etc.

Xavier Fontanet intervient depuis plusieurs années à HEC Paris à l’occasion de cycles de conférences et de cours. Il a naturellement choisi la Fondation HEC pour abriter de manière pérenne son projet et devenir ainsi le premier Grand Donateur non diplômé d’HEC. « La vision de ce projet coïncide avec les ambitions d’HEC Paris et de sa Fondation », explique-t-il. «

La Fondation  Fontanet a pour mission de soutenir des actions en faveur de l’enseignement et  de la recherche en stratégie d’entreprise et de favoriser l’accès à HEC Paris à des étudiants méritants. Elle propose :

  • la création d’un séminaire de formation visant à développer la connaissance de l’entreprise à travers sa stratégie. Ce séminaire sera proposé à des représentants du monde des médias, politique, syndicaliste, mais aussi aux étudiants ;
  • l’attribution de bourses sociales ou d’excellence destinées à des étudiants de l’enseignement supérieur ;
  • le soutien à toute action, projet ou organisation facilitant l’accès aux différents programmes d’HEC Paris (Grande Ecole, Masters, MBA, Doctorat) ;
  • le  financement de  bourses ou  d’un budget  de  recherche  sur  des thèmes  liés à  la  finance, au marketing et à l’économie.
  • L’organisation de prix destines à des équipes d’enseignants/étudiants ayant produit des thèses intéressantes ainsi qu’a des journalistes auteurs d’articles particulièrement porteurs de sens.

La création de cette Fondation est également, pour Xavier Fontanet, une manière de rendre hommage à son père, Joseph Fontanet, qui fut ministre sous les gouvernements de Gaulle et Pompidou. «  Il avait fait HEC et aurait adoré ce projet », conclut-il.

« La Fondation HEC est fière d’abriter le projet philanthropique d’une grande figure du monde de l’entreprise, et qui n’est pas diplômé d’HEC. Cette marque de confiance est une belle opportunité pour le rayonnement de l’école », précise Daniel Bernard, Président de la Fondation HEC.

La Fondation de Xavier Fontanet est la 3ème fondation abritée par la Fondation HEC.

Xavier Fontanet (Ponts 71, MIT) débute sa carrière en tant que Vice-président du Boston Consulting Group, puis devient Directeur général de Bénéteau à partir de 1981. Entre 1986 et 1991, il assume la direction centrale de la restauration pour le groupe Wagons-Lits.

Il rejoint Essilor en 1991 en tant que Directeur général puis Président-directeur général de 1996 à 2009. Xavier Fontanet était Président du Conseil d’administration jusqu’au 2 janvier 2012.

Engagé dans le maintien de la compétitivité de l’industrie française, Xavier Fontanet est notamment l’auteur du livre Si on faisait confiance aux entrepreneurs. Il a été président du comité d’ethique du medef de 2003 à 2007.Il a été membre des commissions PEBEREAU et ATTALI..

 

La Fondation HEC

La Fondation HEC, créée en 1972 par l’Association des Diplômés d’HEC, est reconnue d’utilité publique depuis 1973 et fondation abritante depuis 2010.

L’objectif de la campagne de levée de fonds de 100 millions d’euros sur 5 ans lancée en 2008, est à la fois de recueillir les fonds nécessaires aux besoins stratégiques d’HEC, et de construire un fonds capitalisé  pérenne qui permettra de sécuriser son développement pour les années à venir.

La Fondation HEC soutient les ambitions d’HEC Paris à travers le financement de bourses, de projets de recherche de pointe, d’outils pédagogiques innovants et de programmes favorisant l’internationalisation de l’école.

Aujourd’hui, la Fondation HEC, c’est :
– 6500 donateurs
– 47 entreprises partenaires et 19 chaires

Plus d’informations :
http://www.hec.fr/Fondation
http://www.thecampaign-hec.com
http://www.facebook.com/FondationHEC

 

 

Contact Presse HEC Paris : Stéphanie Lorette, 01 39 67 94 39, lorette@hec.fr

Des cours ou des stages ?

28 Nov

les_echos

les-echos-fontanet

Je ne suis pas d’accord avec le titre des Echos pour ma chronique cette semaine.

Je préfère mettre « Des cours ou des stages ? « .

Les médias économiques font, en cette période où tout dérape, un gros travail de soutien moral des entrepreneurs. Les « BFM Awards » de la semaine dernière ne dérogeaient pas à la règle. Formidable panel de réussite à la gloire d’entrepreneurs français à la tête de grandes et de petites entreprises. Au même moment, le Parlement bouclait le budget qui fait de la France le pays de l’OCDE où les entreprises et les investisseurs (même s’il y a eu une avancée sur les plus-values long terme) sont les plus matraqués.

La situation est folle : alors que les opinions publiques commencent à comprendre que seuls les emplois créés par des entreprises sont les vrais emplois et que ce sont les entreprises qui, en dernier ressort, financent l’Etat, le Parlement décourage les entrepreneurs et asphyxie les entreprises à coups de règlements et d’impôt. On présente l’impôt comme la juste récupération d’argent indûment gagné ou le prix à payer pour les erreurs des prédécesseurs, eux-mêmes politiques !

En cette période de concurrence mondiale, le Parlement tire en pratique contre son camp. Comment une classe politique aussi éloignée des réalités de l’entreprise a-t-elle pu émerger quand la compréhension de l’économie est si essentielle ? Si un député ne parlait pas un mot de français, tout le monde y verrait un grave problème ; la maîtrise d’un minimum de concepts économiques par nos élus est aujourd’hui tout aussi importante pour la santé du pays que celle du français.

L’idée la plus simple, mais qui peut être perçue comme désobligeante, serait d’instaurer un examen d’économie préalable à tout dépôt de candidature ; a minima, assurons-nous que les candidats aient travaillé en entreprise et, pour ceux dont ce n’est pas le cas, qu’ils aient fait un stage d’au moins deux ans à la direction des ressources humaines ou dans le service commercial d’une PME française.

Les Echos 2013 – Tous droits réservés

Envoyé de mon iPad

Création du prix Erik Izraelewicz de l’enquête économique

27 Nov

 

 

01731024-photo-le-logo-du-journal-le-mondelemonde-erik-izraelewicz

Erik Izraelewicz, le 25 octobre 2012. | AFP/ERIC CABANIS

 

Le Monde, le CFJ et HEC Paris s’associent pour créer le Prix Erik Izraelewicz de la meilleure enquête économique qui récompensera chaque année un étudiant et un journaliste confirmé.

Diplômé de l’école des Hautes Etudes Commerciales de Paris à 22 ans, du Centre de formation des journalistes à 24, docteur en économie internationale à 25, Erik Izraelewicz a mené l’essentiel de sa carrière au Monde où il est entré en avril 1986 comme journaliste au service Economie. Il en prendra la tête en septembre 1989, avant d’être nommé en 1991 éditorialiste économique puis correspondant à New York de fin 1993 à 1994. Il sera nommé rédacteur en chef en 1996. Il quittera le Monde en 2000 pour rejoindre Les Echos puis La Tribune. Il y reviendra en février 2011 comme directeur du Monde, directeur des rédactions, membre du directoire du Groupe.

Un an après sa disparition brutale le 27 novembre dernier, Le Monde, le CFJ et HEC Paris, trois institutions qu’il a marquées de son empreinte, ont souhaité honorer sa mémoire et faire vivre les valeurs d’indépendance, de rigueur et d’exigence éditoriale qu’il a fait siennes durant toute sa carrière.

Le jury de la première édition sera composé des journalistes Emmanuel Chain (Elephant et Compagnie), Sabine Delanglade (les Echos), Alain Frachon (Le Monde), et de représentants du monde de l’entreprise (Xavier Fontanet, Denis Kessler et Nicole Notat) ainsi que des directions du Monde, du CFJ et d’HEC Paris.

Le jury distinguera chaque année deux lauréats :

– un lauréat journaliste professionnel, auteur d’une enquête économique publiée sur le papier, en radio, en télé ou sur un support numérique. Ce prix sera décerné avec le soutien de la SCOR.

– un étudiant du CFJ, d’un des programmes d’HEC ou une équipe mixte d’étudiants CFJ/HEC pour une enquête réalisée à partir d’un thème choisi en début d’année par le jury.

Ce prix sera décerné avec le soutien de la fondation Fontanet. Un appel à candidature sera lancé en janvier prochain. La cérémonie de remise du Prix Erik Izraelewicz aura lieu en juin 2014 au Monde.

 

Voir l’article du Monde dans son contexte.

 

Comment redynamiser le tissu économique français ?

26 Nov

L’Académie, le premier réseau, francophone et francophile, de compétences et d’influence au service de l’Economie…

Avec plus de 65 000 adhérents, l’Académie a démontré sa capacité à fédérer une communauté très large de professionnels comptables et financiers, et ce au-delà des cadres professionnels, des métiers et des frontières territoriales. Le rassemblement au sein de l’Académie permet à l’ensemble de ces professionnels d’être rattachés à un corps homogène et unifié, animé par les mêmes valeurs et exerçant des activités complémentaires. Ce simple rassemblement favorise une meilleure communication entre des métiers et des modes d’exercice très proches sur des sujets transversaux touchant autant à la production comptable qu’à la diffusion de l’information financière. En découlent une lisibilité et une attractivité plus grandes de la « filière » du chiffre.

fontanet-lacademie

Xavier Fontanet a été interrogé par William Nahum sur la façon de redynamiser le tissu économique français.

VOIR LA VIDÉO

Pragmatisme syndical

21 Nov

les_echos

les-echos-fontanet

 

Malgré les trois semaines de « shutdown » public, les Etats-Unis viennent de créer 163.000 emplois en septembre après les 238.000 d’août. En un an, ce sont 2,3 millions de nouveaux emplois –  à notre échelle, c’est comme si nous en créions 600.000. Au même moment, de nombreuses sociétés américaines, de Caterpillar à Apple, annoncent des projets de rapatriement d’usines en Amérique pour 2014. Un Américain aura joué un rôle déterminant dans le retour de l’économie américaine à une meilleure fortune : Bob King. Patron du puissant syndicat américain des travailleurs de l’automobile UAW, il a été au coeur de la restructuration de General Motors et a convaincu ses collègues que ça ne servait à rien d’avoir le meilleur contrat au monde si l’entreprise fermait. Grâce à lui, tout le monde a admis qu’il valait mieux travailler plus et baisser son salaire plutôt que d’affronter les affres du chômage. Le résultat est simple : GM est redevenu rentable et réembauche. Ce que l’on sait moins, c’est que les usines de Detroit sont aujourd’hui seulement de 25 % plus chères que celles de Shanghai, où les salaires grimpent rapidement ; un programme d’automatisation et les usines américaines seront au coût des usines chinoises. Grâce aux efforts de 2012, le rééquilibrage géographique va se faire rapidement. Bob King a démontré que les situations peuvent s’améliorer. Ce ne fut pas l’effet d’une conjoncture devenue soudain favorable. Il y a eu des décisions courageuses, douloureuses et judicieuses ; Bob King a fait comprendre que, dans un monde où la concurrence règne, il ne faut pas croire, ni faire croire, que l’entreprise peut tout porter ; une entreprise peut mourir si on la charge trop.

Bob King est un vrai homme d’État qui restera dans l’histoire, car il a su changer fondamentalement le paradigme syndical.

Nous avons des King chez nous qui ont ce réalisme et cette trempe.

Encourageons-les à se lever et à parler.

Les Echos 2013 – Tous droits réservés

Justice et Fraternité.

18 Nov

« Si vous faites de la fraternité une prescription légale , que reste t’ il de cette définition?Rien qu’une chose :le sacrifice;mais le sacrifice involontaire,forcé,déterminé par la crainte du châtiment et,de bonne foi,qu’est ce qu’un sacrifice de cette nature ,imposé à l’un au profit de l’autre? Est ce de la fraternité? Non,c’est de l’injustice ;il faut dire le mot,c’est de la spoliation légale,la pire des spoliations puisqu’elle est systématique , permanente et inévitable. »
Frédéric Bastiat

Ce qu’on voit et ce que l’on ne voit pas

15 Nov

« Quand un fonctionnaire dépense à son profit cent sous de plus ,cela implique qu’un contribuable dépense à son profit cent sous de moins.Mais la dépense du fonctionnaire se voit,parce qu’elle se fait;tandis que celle du contribuable ne se voit pas , parce que , hélas!on l’empêche de se faire.Vous comparez la nation à une terre desséchée et l’impôt à une pluie féconde.Soit.Mais vous devriez vous demander aussi ou sont les sources de cette pluie,et si ce n’est pas précisément l’impôt qui pompe l’humidité du sol et le dessèche. »

Frédéric Bastiat

De l’Allemagne à la Bretagne

14 Nov

les_echos

les-echos-fontanet

Le leadership européen de la Bretagne dans le domaine de l’élevage du porc a été la source de sa prospérité. Les entreprises allemandes du secteur, avec des volumes de production voisins mais mieux placées en coût mettent en ce moment à mal leurs consoeurs bretonnes. Invoquer la faute de gestion (« les Bretons ne savent pas vendre cher ») est stupide. Le surcoût (12 % du PIB) par rapport à l’Allemagne de notre sphère publique, de notre organisation régionale et de notre « modèle social » est mortel dans le cas d’un produit de commodité comme le porc.

1. – L’Allemagne, sous Gerhard Schröder, a réformé le contrat de travail et le traitement du chômage : son avantage est là, il concerne tous les secteurs. Pourquoi dès lors ne pas faire un test à l’échelle de la région bretonne de la réforme Harz ? Le CDI allemand met de la flexibilité dans le temps annuel de travail, il évite les coûts et la douleur du licenciement ; l’indemnité de chômage est plus difficile à gagner et dure moins longtemps. Conséquence, le coût global du travail en est réduit et surtout les craintes de l’embauche sont moindres.

2. – Allons plus loin : et si on expérimentait le schéma de retraite allemand en Bretagne, en reculant l’âge de départ et en introduisant une dose de capitalisation qui fournirait de l’investissement pour moderniser la filière ?

3. – Les aides des départements freinent le retour à l’emploi ; elles sont en fait coûteuses si on tient compte des impôts qu’il a fallu lever et de la marge que l’Etat a prise au passage ! Plus ces derniers croient aider, plus ils épuisent l’économie !

Les Bretons, ouvriers et patrons, sont unis, ils savent que pour être compétitif il faut travailler plus longtemps, ils veulent prendre en main leur destin. Faisons leur confiance, laissons-les expérimenter leur modèle social, leur retraite et leur organisation régionale en leur confiant la maîtrise des finances correspondantes.

Les Echos 2013 – Tous droits réservés

Image

Séminaire avec Laurent Wauquiez

12 Nov

wauquiez-fontanet

Compétition et Constitution

7 Nov

les_echos

les-echos-fontanet

La concurrence mondiale touche aujourd’hui tous les secteurs d’activité. Les entrepreneurs, grands et petits, l’affrontent en première ligne ; en investissant leur argent à risque, ils tiennent à bout de bras l’activité économique qui permet de financer l’Etat. Notre Constitution garante des institutions doit désormais intégrer cette tension concurrentielle, sur quatre aspects distincts et complémentaires.

1) Notre sphère publique doit être aussi efficace que celle de nos voisins. Si ce n’est pas le cas, nos entrepreneurs seront pénalisés par des impôts trop lourds, notre pays ne pourra ni attirer ni retenir les multinationales, il reculera. Inscrivons donc le principe constitutionnel de l’équilibre budgétaire, fixons la part du PIB que la sphère publique ne doit pas dépasser et le niveau maximum de son endettement. Réaffirmons son devoir d’utiliser l’argent des Français avec respect, et reprécisons les domaines qu’il faut confier à l’Etat, ceux qui vont aux territoires, ceux qui doivent être concédés, privatisés ou arrêtés.

2) Tant que la Constitution ne sera pas claire sur le moment où un impôt devient spoliateur, au sens des droits de l’homme, le pays perdra et découragera chaque année un nombre croissant d’entrepreneurs.

3) L’innovation est un des leviers les plus puissants pour l’entrepreneur, or le principe de précaution sous sa forme actuelle la rend plus difficile – quand il ne l’empêche pas. Il faut le reformuler.

4) Pour garantir l’égalité d’accès des citoyens aux fonctions électives et gouvernementales, pour assurer une large diversité de talents dans la classe politique bénéfique au travail législatif, que les membres de la fonction publique renoncent (comme on le fait ailleurs) à leur contrat de travail quand ils deviennent députés ou sénateurs.

Les entrepreneurs sont une minorité précieuse pour le pays, il est essentiel de leur faciliter le travail afin qu’ils puissent, comme tous les citoyens, donner leur mesure. La Constitution doit veiller pour le bien de tous.

Les Echos 2013 – Tous droits réservés

Retrouvez l’article dans son contexte, ici