Archive | avril, 2020

BFM Stratégie: prenez la tête d’une entreprise virtuelle avec ce jeu en ligne

13 Avr

Depuis plus de 2 ans, avec BFM Business nous vous proposons, Frédéric Simottel et moi même, de suivre des cours de stratégie d’entreprise.

Vous pouvez retrouver l’ensemble de ces séances en podcasts et vidéos sur le site de BFMTV.

Mais pendant le confinement, l’apprentissage continue.

BFM Business vous propose désormais un jeu en ligne, gratuit, pour tester vos capacités à devenir un véritable stratège d’entreprise.

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Les meilleurs scores seront affichés chaque semaine et à l’issue du concours, les plus fins stratèges seront invités à témoigner sur le plateau de BFM Business.

Peut-être vous ?

 

 

Et si nous repensions le contrat de travail ? Chronique aux Echos

10 Avr

Depuis cent ans, les syndicats ont toujours été opposés au travail payé à la tâche et ont promu le principe d’un salaire et d’un horaire fixes. La période actuelle est propice à la réflexion sur des changements structurels. Même si les vingt dernières années pouvaient paraître un long fleuve tranquille, elles ne l’étaient pas. Il y a eu le passage de l’an 2000 où on a cru que tous les ordinateurs allaient se bloquer, puis ce fut la folie de la bulle Internet suivie de son éclatement, les deux guerres d’Irak, la crise des subprimes et maintenant le coronavirus, de loin la plus grave des crises que nous avons à traverser ces dernières années. L’industrie pharmaceutique va faire d’immenses progrès à l’occasion de cette dernière épidémie, mais le test et le vaccin instantané n’étant pas pour demain, il est sage de prévoir d’autres solutions. L’économie va continuer à être imprévisible.

Pour permettre aux entreprises de mieux amortir les chocs, il est une idée à laquelle le patronat et les syndicats devraient réfléchir : c’est celle d’un CDI à temps variable. Il s’agirait pour l’employé et son employeur de s’accorder sur une flexibilité du temps de travail hebdomadaire. Celui-ci pourrait varier d’un minimum de 4 × 7 heures, soit 28 heures par semaine, à un maximum disons de 5 × 9, soit 45 heures. La compensation de cette flexibilité serait soit un intéressement musclé, soit, pour ceux qui veulent aller plus loin dans l’association du travail au capital, une distribution régulière d’actions de l’entreprise. Ce nouveau type de CDI, mis en place avec succès sous le gouvernement Schröder, a considérablement renforcé l’économie allemande. Il marque une évolution positive du capitalisme qui permet une participation renforcée à la prospérité de l’entreprise. Sans compter qu’il y a là une des solutions au problème de la retraite dans le cas d’une rémunération sous forme d’actions, puisque le collaborateur se constitue au fil des ans un capital qui permet de l’augmenter dans des proportions considérables, comme le démontrent les entreprises qui ont pratiqué l’actionnariat salarié depuis longtemps.

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Covid-19 : la solution passe par la Chine

8 Avr
1024px-les_echos_logo-svgTerrible crise mondiale. En France, on est au milieu de la vague, encore des temps durs et dangereux devant nous ! Certains secteurs voient leurs ventes s’effondrer, comme le tourisme ou les biens d’équipement, d’autres vont continuer à tourner. C’est le cas de la distribution alimentaire, de l’agriculture, de la communication. Le domaine de la santé a un gigantesque champ qui s’ouvre sous nos yeux avec les tests, les vaccins et tous les services associés. On découvre grâce aux nouveaux outils numériques des modes d’organisation inédits qui auront des conséquences sur les entreprises, les transports et l’aménagement régional, comme le télétravail et l’école à distance. La décision difficile pour le gouvernement est de trouver le bon équilibre entre le confinement qui abaissera le pic et la nécessité de ne pas casser l’économie.

Une solution financière mondiale

Pour protéger celle-ci, la gestion de la liquidité est essentielle et ça a été très bien expliqué : pour le haut de bilan des entreprises, suspendre les remboursements de prêt, permettre des injections de capital ; pour le bas de bilan, payer les fournisseurs. Mais tous les pays sont touchés : à problème financier mondial, solution financière mondiale… solution qui passe par la Chine, berceau de l’épidémie et de loin premier exportateur mondial.

A ces deux titres la Chine est concernée. Les masques distribués partout dans le monde et à une telle échelle : le geste est très apprécié, il faut continuer. Peut-on suggérer une autre idée ? La Chine irrigue l’économie mondiale. Pourrait-elle adopter, pour ses exportations, un crédit systématique, d’un an, garanti par l’Etat chinois et renouvelable tant que l’épidémie n’a pas reflué ? Un geste fort de solidarité, qui reviendrait à 1.000 euros par personne confinée et serait un bol d’air pour les entreprises qui travaillent avec elle. Elle en a les moyens. Confucius a toujours expliqué que la prospérité de la Chine devait contribuer à l’harmonie du monde ; une belle occasion, pour le peuple chinois pendant cette période difficile pour tous, de rendre hommage à sa pensée à la fois universelle et intemporelle.

 

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