Archive | décembre, 2014

Les 35 heures ? Reparlons-en ! — Chronique dans Ouest France

19 Déc

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C’est le produit , pas le profit qui fait les grands

18 Déc

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Je ne suis pas d’accord avec le titre choisi par les échos aujourd’hui.

voilà mon titre : « C’est le produit , pas le profit qui fait les grands »

Lors de la dernière assemblée générale d’Apple, Tim Cook répondit aux actionnaires qui doutaient de la rentabilité de ses serveurs à énergie solaire : « Nous faisons les choses pour d’autres raisons que le profit, nous les faisons parce que nous pensons que c’est bien et juste. » Votre foutu RoI (*) n’est pas notre méthode de pensée… « Je vais être clair avec vous, si notre vision n’est pas la vôtre, vous devez vendre vos actions. »

La plus grande entreprise du monde ne raisonne pas rentabilité court terme ! Les vrais innovateurs font tous de même. Les grands succès n’ont en effet jamais été fondés sur la quête éperdue du profit, mais sur la passion du métier, les progrès du produit, la joie de la conquête et le goût de l’excellence. Le profit n’est pas, comme on le raconte dans les livres de classe de nos enfants, le résultat de l’exploitation des employés combinée à la manipulation du consommateur. Il est la récompense que donne le client aux entreprises qui l’ont le mieux satisfait.

Apple, fondé par un quasi-adolescent, n’existait pas il y a quarante ans… Sa capitalisation pèse aujourd’hui 30 % du PIB français et, si les trajectoires respectives continuent, elle le dépassera dès 2030. Ces entreprises, plus puissantes économiquement que certains grands pays, sont mues, il faut absolument le comprendre, par la volonté de développer leur métier et de servir leur clients ; elles vont rechercher de solides ancrages locaux en priorité dans les pays où l’on peut travailler efficacement.

Les pays qui n’arriveront pas à les attirer sur leur sol peuvent s’attendre, au vu des masses en présence, à de très sérieux problèmes de croissance. Ceux qui sauront travailler en confiance avec elles sont en revanche assurés de connaître une période de grande prospérité.

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La France des Grands Patrons – France 3

15 Déc

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Les grands patrons français sont les grands absents du débat national. Qui sont-ils, comment voient-ils la France et son avenir, comment analysent-ils leur propre responsabilité dans la situation du pays ? Leurs entreprises ont conquis le monde. Elles sont souvent leader de leur catégorie. Seront-elles encore françaises dans un avenir proche ? A travers une galerie de portraits et des entretiens menés en profondeur, ce documentaire entend nourrir le débat politique national. Christophe de Margerie, PDG de Total, avait accepté de participer au projet avant sa disparition brutale. Il est l’un des 15 personnages du film.

Pour voir l’émission de France 3 hier, cliquez ici

et pour voir l’article du Monde à propos de cette émission, cliquez là

Une idée simple contre le chômage – Chronique des Échos

11 Déc

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CroissancePlus a reçu la semaine dernière Peter Hartz, l’inspirateur des réformes du marché du travail en Allemagne. Pour lui, le recul du chômage repose sur une idée simple : quand on travaille à rendre les entreprises prospères, tout le monde en bénéficie. Schröder expliqua que le profit ne devait ni être vu comme une source d’impôt ni comme le fruit d’une position monopolistique à réduire, mais comme l’origine des emplois durables. Tout en découla. Les syndicats abandonnèrent les idées de lutte des classes et trouvèrent des compromis permettant la bonne marche de l’entreprise. Le monde ayant changé et les consommateurs devenant imprévisibles, il fallait faire preuve de flexibilité ; on imagina le CDI à durée hebdomadaire variable, assorti d’une participation aux résultats. Volkswagen, proche de la faillite en 2000 et en grande forme aujourd’hui, a versé 8.000 euros d’intéressement à ses ouvriers en 2013 !

Il est apparu clair que l’entreprise était un lieu de vie où l’on pouvait progresser ; on s’est donc montré plus exigeant avec les chômeurs qui refusaient les jobs qu’on leur proposait ; on parla de « solidarité exigeante ».

Vinrent enfin les contrats qu’on a qualifiés de « mini-jobs » : leur but était de faire reculer le travail au noir, de structurer le temps partiel et d’aider les gens sans ressources en échange d’un travail (le RSA version allemande). Le public comme le privé purent les utiliser. Les rémunérations n’étaient au départ pas satisfaisantes, mais leur succès dépassa toutes les prévisions: ils sont 9 millions aujourd’hui (bon nombre de détenteurs en cumulent deux) ; le chômage est tombé à 5 % et les entreprises ayant des marges de 45 % plus élevées que les nôtres, on a pu remonter les taux horaires des « mini-jobs ». Les réformes du marché du travail en Allemagne ont permis à nos voisins de sauver leur système social. Pourquoi ne pas faire comme eux ?

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Article dans les Dernières Nouvelles d’Alsace

9 Déc

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Citation du Jour

7 Déc

« Rien ne marche dans un système politique ou les mots jouent avec les faits »

Confucius

Ce jockey obèse qui sermonne son cheval – Article dans le Figaro du Jour

5 Déc

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L’entreprise reste-t-elle mal aimée en France, en dépit du ton d’abord conciliant de Manuel Valls ? Des faits incontestables permettent de l’affirmer, juge Xavier Fontanet, ancien président d’Essilor International. Pour tout arranger, de nombreux
salariés ne perçoivent plus le sens de leur propre métier, s’inquiète Pierre-Yves Gomez, directeur de l’Institut français de gouvernement des entreprises. Seul un libéralisme assumé permettra à notre économie de sortir de l’ornière, plaide pour sa part Génération entreprise-Entrepreneurs associés.

Pour lire dans son intégralité l’article du Figaro, cliquez ici

Plus d’infos sur le Figaro.fr

Chronique des Échos

4 Déc

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Le « j’aime les entreprises » est un message
positif pour les entrepreneurs, il vient
renforcer le parti pris social libéral
annoncé en début d’année ; les aspects
psychologiques sont clefs et il ne peut y avoir de
croissance que dans une société de confiance.
Une entreprise n’est pas un système mû par la
seule logique du profit. Ce sont aussi la fierté du
métier et la joie de la conquête qui la font
grandir. Une entreprise ce sont des hommes et
des femmes unis derrière l’entrepreneur, dont
la responsabilité est d’animer l’entreprise et
de la financer en prenant tout le risque sur
ses épaules, comme les investisseurs qui
l’accompagnent. La justification du capital
accumulé par l’entrepreneur est d’avoir donné
du travail à ses compatriotes dans un monde
très concurrentiel. Cela constitue une mesure
du service rendu à la société.
Les entreprises attendent en ce moment
le passage aux preuves d’amour, faute de quoi
les paroles vont perdre leur crédibilité.
La meilleure décision est évidemment
la suppression de l’ISF sur l’actionnariat des
entreprises. Pour protéger les oeuvres d’art et
éviter qu’elles ne passent à l’étranger,
Mitterrand les avait retirées du calcul de l’ISF.
Le risque que nous courons aujourd’hui est de
voir les entreprises rachetées par l’étranger et le
capital lui aussi sortir (les journaux suisses
indiquent que les expatriés français continuent
d’affluer chez eux !).
L’argent qui part, c’est de l’investissement en
moins dans les entreprises et des emplois
perdus. Il est temps que le gouvernement fasse
pour l’industrie ce qui a été fait pour les oeuvres
d’art et sorte de la base de l’ISF le capital mis
dans les entreprises. Il fera d’une pierre
deux coups :il mettra fin à l’une des causes
de la montée du chômage et crédibilisera
son discours vis-à-vis des entreprises.

Plus d’articles sur le site des échos, www.lesechos.fr

Article dans Challenge avant l’émission de France 2 le 12 décembre

4 Déc

Cet article pourrait vous intéresser. À lire dans Challenges, ici

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Intervention chez Kurt Salmon/Cercle Humania

3 Déc

Bonjour,

Vous pouvez  cliquer ici pour lire la synthèse de mon intervention

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– synthèse de l’intervention –