Archive | janvier, 2018

La mondialisation ne nivelle pas, elle élève ! Chronique aux Echos

26 Jan

 

Si vous voulez comprendre pourquoi la mondialisation peut être aussi le rapprochement des peuples et le progrès économique, allez au musée du Louvre. Installez-vous devant un sphinx égyptien, « Mona Lisa » ou une esquisse de Rembrandt, et regardez attentivement les visages des visiteurs chinois, sud-africains, iraniens, japonais et français.

Ces oeuvres, qui ont toutes en commun d’être des spécificités locales et inscrites à un certain moment de l’Histoire, touchent profondément les hommes et les femmes de toutes les cultures et de tous pays, parfois même 5.000 ans après leur création. La raison en est simple : la très grande classe se repère au premier coup d’oeil, et le génie traverse les siècles. Ce qui vaut pour l’art vaut aussi pour l’économie ; les produits grands et petits qui ont changé notre vie quotidienne sont partis sans exception de spécificités locales. Le crayon graphite est parti d’Allemagne, le roulement à billes de Suède, la Moulinette de France, la fermeture Eclair et l’iPhone des Etats-Unis, l’agrafeuse d’Espagne, la sucette du Brésil… et la liste est très longue. Oh, ce n’a jamais été simple, il a fallu travailler, s’adapter, développer les marchés et affronter les acteurs locaux ; mais ces difficultés ont en dernier ressort renforcé ceux qui ont accepté de les affronter et amélioré les produits. Tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais, contrairement à tout ce qu’on raconte, la mondialisation ne nivelle pas. C’est plutôt le contraire. Elle détecte l’excellence, étend son champ d’expression et développe les talents. Elle offre des aventures exceptionnelles aux entreprises et à leurs collaborateurs. Elle permet à chacun de garder sa spécificité, puisque celle-ci est un levier. Elle fait bénéficier à tous de ce que chaque pays a de meilleur. Cessons donc de la diaboliser, répondons à son appel et ayons un peu plus confiance en nous.

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Une bureaucratie qui ne manque pas d’air – Chronique aux Echos

19 Jan

En 2018, l’obtention d’une simple vignette Crit’Air à 5 euros ne peut pas se faire en ligne. Pis, le process est si complexe qu’il coûte bien plus cher à la collectivité. Une démonstration flagrante de l’absurdité de notre bureaucratie.

Avez-vous payé votre  vignette Crit’Air 2018 pour une voiture immatriculée à Paris  ? L’opération est un vrai parcours du combattant :

1) Vous allez sur Internet, pour indiquer les caractéristiques de votre véhicule ;

2) Vous payez 1 euro avec votre carte bancaire ;

3) Vous imprimez une demande préremplie que vous signez avec « lu et approuvé » ;

4) Vous envoyez cette demande par courrier postal à Douai ;

5) Vous joignez un chèque de 4,18 euros à l’ordre de « Imprimerie nationale » ;

6) Vous recevrez à l’adresse de la carte grise votre vignette Crit’Air, qui vous servira pour les jours de pollution à Paris.

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Pourquoi ne pas le faire par Internet, à partir du fichier des immatriculations, sans l’intervention manuelle des fonctionnaires du Service de délivrance des certificats qualité de l’air, installé à Douai ?

Coûts induits

On passera sur l’idée qu’il y a là un nouvel impôt, qu’il a pour but de restreindre l’utilisation du diesel, qu’il commencera petit et grimpera. On ne rappellera pas que l’utilisation du diesel a été encouragée par l’Etat durant des décennies. Notre point sera la complexité du process et ses coûts induits pour l’administration et ses usagers.

Cherchons à capturer l’ordre de grandeur : pour collecter 5,18 euros, l’usager passera au minimum une heure, il dépensera un timbre, du papier, une enveloppe, ira poster sa lettre. Du côté de l’administration, probablement autant de temps passé et de coûts. Si on rajoute le temps consacré à gérer les pénalités, disons deux heures au total par acte. On peut estimer le coût induit à 18 euros (en s’amusant à diviser le PIB par tête de la France par le nombre d’heures éveillées), soit l’équivalent de plusieurs fois la somme collectée. En d’autres termes, du temps productif est détourné au profit d’une paperasserie inutile.

Un grand préfet reconnaissait récemment que la production de circulaires continuait sa progression. Il est trop de lieux où l’Etat, en avançant, freine la société tout entière. Nos économistes devraient calculer la perte de PIB que l’excès de bureaucratie fait subir à l’économie française, le différentiel de croissance avec nos voisins européens s’explique peut-être aussi un petit peu par là !

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NOUVEAUTÉ : Ce qu’il faut attendre de six mois de cours du BCG sur BFM Business

18 Jan

La première de « BFM Stratégie » est prévue ce samedi et au total une quarantaine d’émissions sont attendues jusqu’au mois de juin. Le BCG sera partie prenante dans leur préparation et des associés du bureau se succéderont sur le plateau.

La démarche est originale. À compter du samedi 20 janvier 12 h 30, BFM Business diffusera une émission spécifiquement dédiée à la stratégie d’entreprise à laquelle le bureau parisien du Boston Consulting Group contribuera activement.

40 épisodes jusqu’en juin

« BFM Stratégie », comme est intitulée cette nouvelle émission, comptera une quarantaine d’épisodes diffusés jusqu’en juin les samedis midi et les dimanches soir (22 h 30), décomposées en deux capsules de 15 minutes. Chaque émission sera structurée sous la forme d’un cours en conseil en stratégie.

Ils seront présentées par l’animateur de la chaîne Frédéric Simottel, dans le rôle de l’élève, à qui Xavier Fontanet, un alumni du BCG dont il a été vice-président, avant de devenir le patron d’Essilor puis professeur de stratégie à HEC, fera la leçon. Et le BCG est étroitement associé à la production de l’émission dont il est un partenaire au même titre que le Cercle Jean-Baptiste Say.

« C’est parti d’une idée de Xavier Fontanet qui souhaitait vulgariser la stratégie d’entreprise dont il est féru et sur laquelle il a fait un cours, Les 12 clés de la stratégie, dont l’émission sera inspirée », explique Frédéric Simottel. Au sommaire du premier cours ce samedi : la courbe d’apprentissage, l’un des modèles de prédiction de la réduction des prix dans le temps, parmi les plus fameux du cabinet américain.

Des associés à tour de rôle sur le plateau

« Puis viendront des cours consacrés à la part de marché, à la finance et au management au service de la stratégie », annonce Frédéric Simottel. Le BCG sera étroitement associé à la préparation de ces émissions. Puisque des consultants et associés du bureau parisien se succéderont en plateau à la fin de chacun des émissions pour faire le lien entre la théorie du jour et une problématique de terrain concrète.

Pour les deux premiers cours diffusés samedi, c’est Olivier Scalabre, associé senior en charge des industries 4.0, et Nicolas Kachaner, un autre senior partner du bureau parisien, qui se sont les premiers frottés à l’exercice.

La première émission (dont Consultor partage un extrait ci-dessous) laisse entrevoir un exercice de pédagogie intéressant et un coup de communication nouveau de la part d’un cabinet de conseil en stratégie en France, habituellement plus sollicité sur des tendances sectorielles et moins sur le b.a.-ba. de la stratégie en soi. De là à élargir considérablement le cercle des amateurs de la courbe d’apprentissage…

 

Source www.consultor.fr

Réconcilier travail et capital – Chronique aux Echos

18 Jan

 

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