Archive | octobre, 2013

Les 12 clés de la stratégie à HEC devant des entrepreneurs d’outre mer

22 Oct

Des impôts sans concurrence

17 Oct

 

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Deux lettres au courrier ce matin : dans la première, les impôts qui augmentent et, dans la seconde, les factures de téléphone qui baissent… Le monde à l’envers : les dépositaires de l’intérêt général assomment les « assujettis » et les entreprises à but lucratif font preuve, elles, de générosité en baissant leur tarifs !

Nous avons sous les yeux l’illustration limpide des vertus de la concurrence : l’arrivée de Free a bousculé les trois acteurs originaux de la téléphonie et amené une baisse des prix d’un ordre de grandeur de 40 % – en gros une économie de 240 euros par abonnement, sans compter des effets identiques sur les box TV. A dire vrai, pour les ménages pauvres, c’est la concurrence qui est la vraie source de générosité. Ce sont Système U, Auchan, Carrefour, Leclerc et tous les producteurs que ceux-ci distribuent – en un mot les entreprises de la sphère privée -, les authentiques défenseurs des petits revenus. L’effarante montée des impôts a l’une de ses principales raisons dans le monopole de fait qui a transformé petit à petit la sphère publique en corporation protégée, de surcroît par un parlement où elle est surreprésentée.

La concurrence, détestée, a contrôlé l’intérêt particulier, le faisant converger vers l’intérêt général. Son absence, le monopole, donné à la sphère publique, l’a privé de l’aiguillon quotidien sans lequel les coûts ne baissent pas. Avec la mondialisation, notre sphère publique trop coûteuse (c’est le monde entier qui le dit) pénalise nos entreprises face à des concurrents logés dans des pays où elle est plus efficace.

Il faut que notre sphère publique comprenne que sa concurrence à elle, ce sont les sphères publiques de nos voisins. Il faut remettre la nôtre à leur niveau de coût, avec le même service. Cela veut dire la faire passer de 57 % à 46 % du PIB. Ce sont 200 milliards à économiser, un beau chantier en perspective !

Les Echos 2013 – Tous droits réservés

Ghandi

15 Oct

« Une erreur ne devient pas une vérité parce qu’elle se répand et se multiplie ».

Ghandi

Arrêtons les subventions aux entreprises et baissons les impôts

11 Oct

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Xavier Fontanet, ancien Président Directeur général du groupe Essilor, était cette semaine l’invité de la Tribune des Décideurs. Climat entrepreneurial, politique ou philosophie économique, nouvelle gouvernance du Medef… Il s’est prêté au jeu du question-réponse avec les internautes. Voir le Best-Of Voir ou revoir l’émission en intégralité Le gouvernement est-il en train de se réconcilier avec l’entreprise ? Il existe des signaux faibles qui sont positifs. Regardez Arnaud Montebourg, qui a remplacé dans son discours le mot entreprises par celui d’entrepreneurs. Ce n’est pas neutre. L’entrepreneur, c’est celui qui prend un risque pour tout le monde. Mais il a besoin de liberté pour affronter la concurrence.

Et cette liberté s’acquiert par la confiance. Il faut changer notre modèle : en réalité, plus l’Etat soutient les entreprises, plus il les épuise. Arrêtons donc les subventions, et baissons les impôts. Cette concurrence que vous vantez a favorisé l’émergence du low-cost. Pensez-vous que l’optique puisse prendre ce virage ? On entend souvent que les verres de lunettes sont plus chers en France qu’en Allemagne. Mais en France, énormément de gens portent des Varilux, des verres plus chers, car ils sont fabriqués à l’unité.

Ce n’est pas un luxe. Si le verre est moins travaillé, votre cerveau va se fatiguer, et votre productivité va baisser. On ne peut donc pas faire de low-cost en la matière.. Ces prix élevés sont aussi favorisés par la prise en charge des mutuelles, souvent totale, qui arrange tout le monde? Une minorité d’opticiens s’est mal comportée vis-à-vis des mutuelles. Il y a un travail de réconciliation à mener entre les différentes parties.

Cela ne concerne pas les fabricants de verres. ..

 

site de la Tribune

Un nouveau Onze de France

10 Oct

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Comme un chef d’entreprise devant son actionnaire, le maire de Lyon, Gérard Collomb, vantait il y a quelques jours, à Singapour, « slides » à l’appui, les vertus de sa ville auprès de familles asiatiques dont il voulait attirer les entreprises. La politique et l’entreprise sont nées dans les villes grâce à la spécialisation et l’échange qu’elles ont permis. Entrepreneurs et maires sont responsables de ces deux cellules de base de la société. Ils passent leurs journées dans le concret, sont branchés sur le monde, vivent en concurrence. Une belle entreprise fait la prospérité de sa ville, une ville bien gérée dynamise ses entreprises.

Entrepreneurs et maires ont donc destins liés. Ils sont aujourd’hui en France tous deux empêtrés par les structures publiques que les politiques ont installées au-dessus d’eux au fil des ans. Il n’est pas de ce propos de revenir sur l’Etat régalien : sans paix (armée, affaires étrangères), sans respect de la loi (police, justice), sans équipements, pas de vie en société ni de développement économique. En revanche, c’est une tout autre affaire pour l’éducation, la santé, la protection sociale, les retraites : selon les pays, ces fonctions sont intégrées par l’Etat ou laissées à la responsabilité du privé, confiées à des organisations nationales ou régionales.

La sphère publique française gère 57 % du PIB, c’est le record du monde ! C’est trop. Pour preuve, notre pays, depuis quarante ans, croît moins vite que les autres, s’endette lourdement et ne sort pas de ses déficits.

Il est impossible de demander à ceux qui ont monté un système de diagnostiquer son efficacité. Désignons donc 3 maires, 3 entrepreneurs, 3 hauts fonctionnaires, adjoignons leur Gilles Carrez et Didier Migaud (pour compter les sous !) et demandons à ce nouveau Onze de France de redessiner une sphère publique qui permette à nos villes et à nos entreprises de prospérer dans l’économie mondiale qui se dessine.

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L’avant-propos de Vincent Beaufils dans Challenges

9 Oct

fontanet dans challenges

« L’entrepreuneur est un bienfait pour l’humanité »

8 Oct
Entretient avec Thomas Blard pour DECIDEURS TV et Eric Walther pour La Tribune
Au programme :  vision de l’entreprise et  considérations philosophiques sur la politique actuelle :  » La droite, c’est Colbert, la gauche, c’est Rousseau ! »

Retrouvez toute son intervention dans notre vidéo.fontanet-decideurstv

Les premiers boursiers du master stratégie à HEC

4 Oct

Prix Fontanet-HecParis2013

Voici les 4 premiers boursiers du master de la fondation HEC

ça devient concret !

Un vrai projet d’avenir : alléger la sphère publique !

4 Oct

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Le gouvernement a annoncé 34 projets d’avenir, sous l’appellation ronflante de « plans de reconquête industrielle ». Soit ! Mettons en regard les 3,7 milliards qui leur sont consacrés et les 3.000 milliards d’euros d’actifs des entreprises privées non financières : on n’est pas dans le bon ordre de grandeur, pas plus qu’avec la BPI et ses 20 milliards de capitaux propres.

Sans compter que cet argent a été pris par l’impôt : on injecte du sang au malade, le lui ayant auparavant prélevé, tout en en gardant au passage pour nourrir un coûteux appareil d’Etat. Plus on aide, plus on épuise !

Le vrai sujet, c’est de dynamiser l’ensemble des entreprises et des entrepreneurs en réduisant leurs impôts. Tapez sur Wikipédia : « dette publique de la France » et regardez. La dette était quasiment nulle en 1973, elle atteint 1.800 milliards d’euros, tous nos budgets depuis quarante ans étant en déficit. Le corollaire de tout cela est la montée de la sphère publique : 27 % du PIB en 1973, 57 % en 2013 ! Triste record du monde, comme pour les charges et les impôts.

La croissance était de 5 % a l’époque, elle est nulle aujourd’hui ; les temps ont changé mais comment l’attelage des entreprises françaises peut-il avancer avec une telle charge ? La croissance des pays moins endettés montre que l’on peut très bien avancer en ces temps plus difficiles. Le président Hollande demande de faire un plan à vingt-cinq ans, les Français répondent par un ras-le-bol fiscal, qui devrait faire comprendre aux syndicats et aux politiques de gauche et de droite qu’il faut alléger la sphère publique. Visons pour elle la moyenne de l’OCDE : 45 % du PIB. C’est 200 milliards d’économies à faire, 20 % de la sphère publique, le coût de nos régions (qui n’existaient pas en 1973). Un tel gain de productivité est possible, des pays l’ont fait. Il permettrait de retrouver un excédent qui rembourserait la dette. Faisons confiance à la sphère publique pour se réinventer, aux syndicats pour être raisonnables, et les entrepreneurs sauront donner toute leur mesure !

Les Echos 2013 – Tous droits réservés

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Article paru dans le Point cette semaine

4 Oct

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