Rencontre avec 35 entrepreneurs
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A l’occasion de la visite du Premier Ministre au Canada, quelques réflexions sur ce que nous pouvons apprendre du Canada, qui a réussi à sortir de son endettement sans augmenter les impôts.
Voir la vidéo sur le site de BFM Business – les décodeur de l’éco.
Regarder à partir de 4min49.
Une entreprise de menuiserie paye son ouvrier 15 euros, intègre 15 euros de charges, doit ajouter 20 euros pour couvrir les coûts fixes d’atelier, frais généraux et divers impôts, le tout fait 50 euros l’heure. Elle est confrontée à des concurrents travaillant au noir à des prix allant de 15 à 20 euros. Dans des métiers où la main d’oeuvre représente 75 % du prix de revient (et ils sont légion), les prestations au noir peuvent être 50 % moins chères.
Disons les choses : les 35 heures et leur « temps libre » ont amorcé le phénomène ; on voit désormais des prestations fournies à partir de bases étrangères moins chères ou par certaines personnes touchant le chômage. A ce petit jeu, l’économie parallèle ne peut que grandir. Ceux qui respectent les règles devront alors licencier et l’Etat y perdra de précieuses recettes.
On rajoute en ce moment des réglementations que seule respecte l’économie officielle, on pense à de nouvelles taxes écologiques et on accroît les écarts de prix. Ce n’est pas avec plus de contrôles que l’on s’en sortira : il faudra embaucher des contrôleurs, qui feront monter ce que payent les entrepreneurs honnêtes, et on augmentera automatiquement le chômage. Les pays anglo-saxons, où l’économie parallèle est peu développée, sont beaucoup plus respectueux des règles que nous ; ils savent que dans une petite tricherie, c’est tous ses proches que l’on vole.
Réaffirmons que l’on ne s’en tirera pas sans l’obéissance aux règles et sans le respect par chacun de ses concitoyens. Mais les charges sociales et le coût de la sphère publique, à service égal, sont là-bas entre 20 % et 25 % sous les nôtres ; cela réduit considérablement la « compétitivité » du travail au noir.
Nos syndicats et notre Etat doivent comprendre que trop de social tue le social et que trop d’impôt tue l’impôt. Il ne faudrait pas que notre République, à la manière d’une mauvaise mère qui dissipe l’argent du ménage dans une trop vaste garde-robe, handicape ses enfants et en amène certains à sortir du droit chemin.
Une vidéo tournée en 2011, toujours d’actualité…
L’interview – Xavier Fontanet : « L’État doit comprendre qu’il est au service des entreprises »
« Les faits ne cessent pas d’exister parce que nous les ignorons. »
Aldous Huxley
Bonjour
Si vous voulez composer une conférence en ligne, où que vous soyez, c’est facile.
Je regroupe ici des heures de vidéos prises lors de conférences, de débats ou d’émissions de télévision.
Vous pouvez visionner ces extraits, les projeter sur écran pour lancer des débats.
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Je publierai régulièrement les questions reçues les plus intéressantes, et j’essaierai d’y répondre.
Et pourquoi pas, un jour, organiser un skype avec vous.
Une heure de témoignages, de petites histoires, d’échanges, toujours sur les thèmes de la mondialisation et de l’apologie de la concurrence.
Radio Classique, interview de Xavier Fontanet par Nicolas Pierron le 15 février 2013
Écoutez l’émission de Radio Classique où Xavier Fontanet est interviewé par Nicolas Pierron
Pour démarrer la journée avec le moral !
Les Français peuvent être bons en mondialisation mais il faut que le terreau soit bon.
Les Français sont doués en mondialisation. Le succès des grands groupes cotés le montre tous les jours. On n’en parle pas assez. C’est dommage, parce que c’est comme ça que les Français prendront confiance en eux.
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