
Il y aurait une façon très simple de favoriser un actionnariat patient. Il suffirait dans les prochaines lois de finances de réduire la fiscalité sur les plus-values de très long terme, celles concernant la vente d’actions détenues depuis plus de vingt ans par exemple, en baissant le taux d’impôt à 20 % pour avoir des chiffres percutants.Le passage à la flat tax et la baisse du taux de l’impôt sur les plus-values n’ont pas été (loin de là !) une mauvaise affaire pour nos finances publiques ; baisser la fiscalité sur les plus-values très long terme serait donc positif pour elles. Mais, plus important, on montrerait que notre pays est en train de changer, en devenant l’un des endroits au monde où les actionnaires patients sont le mieux récompensés. L’investissement étranger reviendrait et on commencerait à réparer les dégâts causés par l’ISF (perte de talents et sortie d’investissement) pendant les trente-quatre années où il a été à l’oeuvre chez nous.
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