
En conséquence, fermer les frontières d’un pays comme le nôtre, qui ne représente que 5 % du marché mondial, est une folie : c’est réduire la taille de toutes les entreprises exportatrices, casser l’effet d’expérience, faire exploser les coûts et s’effondrer le pouvoir d’achat.
Difficile à comprendre quand on n’a jamais travaillé dans une entreprise qui vit de l’exportation. L’histoire montre que lorsque les élites d’un pays ne perçoivent pas les ressorts du monde qui les entoure, elles prennent des mesures inappropriées, et les peuples vont à leur perte. On pourrait suggérer, à court terme, un cours d’économie pour certains candidats avant qu’il soit trop tard… Et, à moyen terme, des quotas d’entrepreneurs au gouvernement, comme on l’a fait dans les conseils d’administration pour les femmes. Enfin, à long terme, une loi constitutionnelle demandant aux membres de la fonction publique de démissionner s’ils se présentent à la députation, afin d’assurer une variété dans le personnel politique et de donner plus de place aux gens issus de la sphère privée.
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