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Chères amies, chers amis, bonjour. Pourquoi ce titre ? Parce que notre devise de fraternité est en pleine dérive. Nous sommes le seul pays au monde où poser la question du caractère justifié de l’assistanat de masse vous garantit une volée de bois vert.
Notre devise de fraternité est en pleine dérive, nous sommes le seul pays au monde où poser la question du caractère justifié de l’assistanat de masse, vous garantit un volée de bois vert. Ce n’est pas le cas ailleurs en particulier dans les pays qui se sont réformés.
Un des concepts forts sur lesquels le retournement allemand s’est appuyé est en effet le concept de « solidarité exigeante » : on est solidaire (c’est ce qui fait une société), mais on demande un effort à celui qui reçoit l’aide. Schroeder, conscient qu’à partir d’un certain seuil, l’assistanat aliénait les bénéficiaires, a tenu à mettre les points sur les is.
Le second danger des politiques de répartition est (parce qu’il faut bien trouver le financement) de démotiver les créateurs de richesse en les privant de récompense par une fiscalité excessive. Subvention rime avec spoliation. C’est ainsi que la fiscalité progressive s’est introduite parée du joli qualificatif de « justice » fiscale.
Ceci dit la justice fiscale est à la justice ce que la musique militaire est à la musique !
Peut être pire encore, elle est une formidable erreur économique ; en ne taxant pas l’ensemble des revenus on fait exploser les taux marginaux, les seuls que regardent les investisseurs et l’investissement tombe.
On n’est pas encore au bout des dangers ! Avec la mondialisation et les facilités de circulation, des impôts trop élevés créent l’exil ; notre pays n’échappe pas à la règle : quadruplement des départs pour cause ISF (3400 contre 705 entre 2013 et 2011) et plus de 40% sur les expatriations de jeunes en quête d’autres environnements pour déployer leurs talents.
L’assistanat entraîne la spoliation, réduit l’investisseur et crée l’exil.
C’est toute la société du haut en bas de l’échelle qu’il ébranle. Les décisions fiscales vont être un signe politique majeur : on continue la pêche aux voix ou on passe des messages positifs en direction des créateurs de richesse qui s’apprêtent à quitter le pays ? Affaire à suivre !
Xavier Fontanet
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