La complexité des contrats proposés en France et le niveau des charges sociales bloquent le marché du travail et asphyxient nos entreprises. Le chômage qui en résulte fait surtout souffrir les jeunes, sans qu’on voie clairement le bout du tunnel.
Il y aurait une façon simple de faire respirer le système si l’on était prêt pour segmenter le marché : chaque jeune pourrait opter, sans obligation, pour un nouveau « package » social personnel, associant contrat de travail et système de retraite.
Le nouveau contrat de travail serait un CDI à temps variable, similaire à celui de Volkswagen, avec bornes (minimum 4 fois 7 heures par semaine, maximum 5 fois 8 heures). Il serait assorti de conditions claires et simplifiées concernant la séparation, liées à la durée dans l’entreprise, et d’un intéressement musclé aux résultats. Ce contrat imposerait certes de la flexibilité – utile pour l’entreprise – mais la récompenserait largement. Ce serait une façon de sortir par le haut des 35 heures.
Pour sa retraite, le jeune adopterait un système par capitalisation, osons dire les choses ! La capitalisation coûtant beaucoup moins cher que la répartition (environ 7,5 % du salaire, au lieu de 24 %), ceux qui opteraient pour le nouveau système verraient leurs impôts, ainsi que les charges sur leur salaire, réduits pour tenir compte des économies que feraient les entreprises, l’Etat et le système social. En revanche, la couverture retraite deviendrait leur responsabilité, comme cela se fait dans beaucoup de pays.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021140668948-de-luniformite-a-lexperimentation-1129378.php?u1JSqSXZVcf66MF0.99
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