Le succès d’Apple va bien au-delà de la performance financière, il reflète l’évolution de notre société et l’accélère. Le smartphone met entre nos mains des puissances de communication inédites et ses « applis » ouvrent des pistes fécondes et imprévues. L’émergence de nouveaux modèles économiques, Uber (170.000 jobs aux Etats-Unis dans le seul secteur du taxi), Handy (aide à domicile sur simple demande) ou TopCoder (un réseau mondial de programmeurs indépendants) créent de nouvelles formes d’emploi ; le travail ne manquera pas si on s’organise bien !Les « minijobs » allemands, inventés en 2004, étaient de 2,5 millions en 2006 ; ils ont un succès fou et atteignent 8 millions fin 2014 : 5,5 millions de personnes sont sorties du chômage et 2,5 millions ont complété leurs revenus grâce à eux. Ce ne fut pas, au départ, une solution satisfaisante (400 euros pour 15 heures par semaine, c’est peu) mais les Allemands les ont préférés à notre RSA car ils réinséraient les gens dans un cadre de travail. Avec le redémarrage de l’économie, leur rémunération a pu être revalorisée. Si nous les avions adoptés au lieu de les décrier, nous serions proches du plein-emploi.
Nos syndicats, utilisateurs d’iPhone, doivent admettre que les temps changent et que, pour saisir les opportunités, il faut sortir des habitudes, être ouvert au progrès et rentrer dans une période d’accompagnement créatif et constructif.
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