Les 25 ans , Davos et Pompidou.
Pour se projeter sur les 25 ans qui viennent, revenons sur les 40 dernières années. Pourquoi ? Parce que c’est à ce moment que nous à quitte le regretté président Pompidou pour qui une sphère publique se devait être régalienne et cantonnée à 27% du pib.1973, c’est la fin du pétrole bon marché, mais surtout le consensus de la gauche comme de droite de recourir a « l’investissement public ». En 1973 le budget était en équilibre , la dette de l’état nulle , le PIB par tête au 7eme rang mondial ; notre commerce extérieur était équilibre.2013 , notre commerce extérieur représente aujourd’hui un trou de 3% du PIB ,le PIB par tête est descendu au 30eme rang mondial , le chomage grimpe, la dette de l’état représente deux années de recettes fiscales ,le déficit au moins 10% des recettes de la sphère publique qui dépasse …57% du PIB (quasi record dans les pays développés) .Davos confirme la glissade et nous place dans les choux en matière de fiscalité et d’organisation du marché du travail … A ceux qui disent que le problème vient des entreprises (et donc du prive) on répondra que les entreprises françaises marchent bien sur le terrain mondial alors que celles qui sont restées sur le terrain local souffrent ; le problème vient donc du terreau français, idée confirmée par l’étude Ernst and Young sur les investissements étrangers en France . Pas la peine d’être grand clerc ou economiste pour conclure que la rentabilité de l’investissement public est catastrophique ,si on juge les résultats sur 40 ans ; il a cassé la croissance du pays ,crée des déficits publics ,fait exploser le chomage et nous a collé une énorme dette.La solution est de désinvestir de ce qui n’est pas bénéfique pour le pays (c’est du simple bon sens). Pour les 25 ans a venir ? Revenir à une sphère publique dans la moyenne de l’OCDE (46% du PIB), c’est 200 milliards d’efficacité à trouver, d’autres l’ont fait et se portent mieux que nous aujourd’hui, regardons les faits, soyons humbles et prenons exemple sur eux.
J’adhère au propos. Merci de l’avoir si bien formulé.