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En cette période de rentrée scolaire, nos dirigeants politiques feraient bien de relire quelques formules de leurs illustres prédécesseurs. « On considère le chef d’entreprise comme une vache à traire ou une personne à abattre, peu de gens voient en lui le cheval qui tire le char. » (Winston Churchill)
« Le gouvernement perdrait le soutien du peuple s’il sanctionnait les entrepreneurs à cause de leur réussite. » (Deng Xiaoping) « Le profit doit être encouragé, il est l’investissement de demain et l’emploi d’après-demain. » (Gerhard Schröder)
« Le courage pour l’entrepreneur est l’esprit d’entreprise et le refus de recourir à l’Etat ; est chef celui qui procure la sécurité en prenant sur lui tous les risques de l’entreprise. » (Jean Jaurès).
« On ne peut pas aider le salarié en anéantissant l’employeur, on ne peut créer la prospérité en décourageant l’épargne. » (Abraham Lincoln).
Tous ces hommes d’Etat n’étaient pas des entrepreneurs. Ils avaient pourtant compris leurs valeurs et leur rôle dans la société – la confiance, mère du développement, régnait. Quand on n’explique pas qu’un entrepreneur, qui peut devenir riche, met en fait sa richesse en risque pour employer ses collaborateurs et maintenir l’outil de travail au meilleur niveau. Quand, malgré le service rendu à la société, son capital et ses revenus sont taxés plus que le travail et que s’il entreprenait dans un autre pays. Quand on continue de dépenser plus qu’on gagne alors que les taux d’impôts sont les plus élevés au monde, faut-il s’étonner (les Français étant des gens intelligents) que l’investissement chute, que l’économie stagne et que le chômage augmente ? On n’attend pas d’un président qu’il reste sur son programme électoral, mais que, face aux réalités, il prenne les bonnes décisions pour le pays. On ne sortira pas la France de l’ornière sans ses entrepreneurs. Ceux-ci n’ont pas besoin de subventions mais d’une fiscalité raisonnable, comme les graines ont besoin d’un sol fertile pour grandir. La loi de Finances 2014 doit permettre à ceux qui investissent et entreprennent de savoir qu’ils récolteront en cas de succès le juste fruit de leur effort.
Xavier Fontanet
Les Echos du 5 septembre 2013 – Tous droits réservés
Bravo, cher Xavier, j’applaudis des 2 mains, que n’en ais-je plus!
Puisses-tu être entendu!
merci gilles,
si j’en juge par le nobre de demandes de conferences, il y a un tout petit espoir.
bravo aussi pour ce que tu fais
amities
xavier