On ne peut qu’être d’accord avec l’idée des domaines d’excellence dans les filières en croissance, les pôles de compétitivité ce sont aussi de bonnes idées, mais il faut aussi reconnaître qu’elles ne concernent qu’une petite partie de l’économie peut être 10% . Ça n’exonère pas d’une vision générale. Il faut une politique pour le reste.
Il ne faut pas non plus trop attendre de la BPI :ses capitaux propres représentent a peine 1% des actifs investis dans la sphère privée; elle est dotée par apport de participations dans de grandes entreprises , chaque investissement sera finance par un désinvestissement égal. La BPI déplace l’investissement . elle ne finance pas.
La vraie question est de définir ce qui va permettre au pays de repartir car il est planté ! .L’histoire et la géographie, en d’autres termes la sagesse des peuples et des anciens donne des réponses claires : pourquoi les Pays-Bas et l’Angleterre ont foncé au 18 eme siècle ? le Japon a démarré a l’air meiji, Singapour, ex-colonie anglaise partie de rien en 1960 est devenu un des plus gros PIB par tête au monde.le diagnostic est limpide: la croissance est forte quand les droits de propriété sont respectes , quand on recompense la réussite, quand l’ état de droit garantit l’indépendance de la justice, assure la securite et quand la fiscalité est modérée .
On ne va pas ici jeter la pierre, le métier de gouvernement est difficile, mais il faut constater que les décisions prises depuis un an vont dans le sens inverse des leçons donné par les pays qui marchent . Voilà ces nos syndicats et nos hommes politiques doivent comprendre. En nous ruant depuis vingt ans sur des produits importes nous avons dit oui à la mondialisation et c’est très bien.il faut être cohérent et en accepter les règles ,dans un monde ouvert les pays qui adoptent les bons fonctionnements croissent ceux qui ne savent pas s’adapter sont condamnés à disparaître.
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